Il y a actuellement 20 partis politiques autorisés au Québec. Le plus récent étant (sauf erreur) le Parti de la réforme financière dont le chef était candidat dans Rivière-du-Loup en juin dernier.
Depuis avril dernier, nous assistons à la « réservation » de plusieurs noms pour de futurs partis. Le Parti nouveau Québec (Guy Lavoie), le Parti Jeanne-du Lys (Sylvie R. Tremblay), Révolution démocratique (Robert Genesse). En juin, le Parti national du Québec (Daniel Cyr). En juillet, le Mouvement national populaire du Québec (Sylvain Robitaille). Finalement, deux petits nouveaux en août, le parti République française d’Amérique (Danièle Fortin) et le Parti de la réforme proportionnelle mixte (Julien Cardinal).
République française d’Amérique est assez drastique dans ses prises de positions, voire farfelu. Par exemple:
– Nous sommes en guerre (contre le ROC)
– Encourager le secteur culturel à faire la promotion de la République française d’Amérique
– Convenir de l’urgente nécessité de contrôler tous nos médias et toutes nos communications
– Convenir de la nécessité de se doter d’une milice nationale
De son côté, le Parti de la réforme proportionnelle mixte porte bien son nom. Le PRPM est formé d’anciens militants (e)s des autres partis politiques qui ont décidé de suspendre leur allégeance pour les autres partis politiques afin que la réforme du scrutin proportionnel-mixte sans district devienne réalité.
Personnellement, je crois qu’une réforme est souhaitable (pas nécessairement celle du PRPM) mais une formation politique marginale n’y parviendra certainement pas.
J’avoue ne pas avoir fait une grande recherche sur les autres partis n’ayant pas de lien, mais une odeur de souveraineté plane…
Et que dire de Révolution démocratique, seul le terme « révolution » est déjà très inquiétant…
Chose certaine, chers adéquistes, il est grand temps de se relever les manches. Le vote souverainiste continuera de se dilluer dans une multitude de formations politiques à la prochaine élection. Ce sera à nous d’être vigilant et de remettre le PLQ à sa place… loin du pouvoir. (même chose pour le PQ)
0 Réponses to “Un été fertile au DGEQ”